mercredi 26 décembre 2007

Chefchaouen, les septes portes

Chefchaouen, que Charles Foucaud a visité et dont il a parlé avec lyrisme, demeure un paradis caché derrière ses montagnes et ses multiples portes. Cette paisible petite ville se caractérise par ses 7 portes, qui constituaient de véritables obstacles contre l'invasion étrangère:
- Bab Al Ain: passage obligé entre le centre actuel de la ville et la médina.

- Bab Souk: c'est la plus grande et la plus haute porte de la ville.

- Bab Al Mahrouk (son nom rappelle qu'elle fut brûlée, jadis, par des tribus rebelles).

- Bab Al Onsar: c'est la porte qui mène à la source de Ras El Ma ("Onsar" = source).

- Bab Sabanines.

- Bab Al Hammar.

- Bab El Mellah: c'est une entrée pour le quartier des juifs qui habitèrent la ville.

vendredi 14 décembre 2007

Chefchaouen, La grande mosquée El Masjid El Aadam

La grande mosquée « El Masjid El Aadam » a été construite par Mohammed Ibn Ali Ibi Rachid en contiguïté de la Kasbah...
C’est une mosquée à nefs longitudinales relevées par des arcs plein cintre, la salle de prière dispose de quatre portes : la porte principale Bab El Hamraa, Bab El Janayaz, Bab El Wodoua, Bab El Madrassa. Son minaret octogonal représente le style très caractéristique des minarets du nord du Maroc notamment de Tanger et de Tétouan…

lundi 3 décembre 2007

La vallée du Drâa

La Vallée du Drâa commence réellement à 70 km au sud de Ouarzazate, après d’abrupts canyons et de grands espaces silencieux.
Irriguée par l’oued Drâa, la féerique vallée s’étend sur près de 200 km de long, présentant un ruban continu de verdure. Les champs cultivés et les palmeraies se succèdent, jalonnées d’une cinquantaine de kasbahs et de ksours (réunion de plusieurs kasbahs ou de maisons) bâtis en pisé : pour tenter d’échapper aux razzias des nomades du désert, les sédentaires de la vallée se sont regroupés dans des ‘ksour’ protégés par de hautes murailles flanquées de tours de guet.
De la région d’Agdz
jusqu’à Mhamid, le Drâa nourrit une étroite oasis presque ininterrompue. « Sur ses rives, le fond de la vallée est un jardin enchanteur : figuiers, grenadiers s’y pressent ; ils confondent leurs feuillages et répandent sur le sol une ombre épaisse ; au-dessus se balancent les hauts panaches des dattiers. Sous ce dôme, c’est un seul tapis de verdure : pas une place nue, la terre n’est que culture, que semis ; elle est divisée avec un ordre minutieux en une infinité de parcelles, chacune close de murs de pisé ; une foule de canaux la sillonnent, apportant l’eau et la fraîcheur ». Ecrites il y a plus d’un siècle par Charles de Foucauld, ces lignes ont conservé toute leur valeur.

Riad Ouarzazate